MAGNARDI, PÈRE ET FILS
Films de famille et de voyage réalisés entre les années 1950 et les années 1970
14 bobines 9,5 mm • 13 bobines 8 mm • 18 bobines Super 8
b strong
Citoyen français naturalisé monégasque, autodidacte et touche-à-tout, Eugène Magnardi (1901-2001) a appris seul l’italien qu’il « parlait comme
Dante », paraît-il. Un temps comptable, sa pratique en amateur de la musique lui ouvre les portes de l’Opéra de Monte-Carlo qui recherchait un
contrebassiste. Il y restera jusqu’à sa retraite. C’est un homme curieux de tout, de la vie, des progrès et des techniques. Une vie longue de cent ans.
« J’ai connu la bougie, la lampe à huile puis à pétrole, l’électricité, les chevaux, les voitures puis le TGV » disait-il à ses petites-filles. La photographie et la
caméra l’ont séduit, tout naturellement.
Jackie Magnardi (1926-2004) est le fils unique d’Eugène Magnardi, n’a pas été naturalisé monégasque. Il était lui aussi musicien, instrumentiste dans la
famille des cuivres, il joue du Cor d’harmonie dans l’orchestre de l’Opéra de Nice, de 1957 à 1961, avant de monter à Paris en 1962. Il reviendra à Monaco
dans les années 1980 pour sa retraite. Sa femme est danseuse classique professionnelle. Entre les années 1960 et 1980, la famille revient chaque été
à Tende où elle a acheté et restauré une maison de village mais aussi dans la villa Rouche qu’elle loue à Cap d’Ail. Les deux filles du couple s’y amusent
tous les étés en compagnie du grand-père Eugène qui les rejoint, tandis que leur père est professeur invité à l’Académie de musique de Nice.
Le père, Eugène, et le fils, Jackie, se partagent très souvent leur caméra. Sur une même bobine, c’est très souvent successivement l’un puis l’autre qui
filme. Ils ont une manière similaire de filmer.